Prière à la Sainte Face
“O Jésus, qui dans votre cruelle passion êtes devenu "l'opprobre des hommes et l'homme de douleurs", je vénère votre divin visage, sur lequel brillaient la beauté et la douceur de la Divinité, maintenant devenu pour moi comme le visage d'un "lépreux"! Mais sous ces traits défigurés je reconnais votre amour infini, et je me consume du désir de vous aimer et de vous faire aimer de tous les hommes. Les larmes qui coulèrent si abondamment de vos yeux m'apparaissent comme des perles précieuses que j'aime à recueillir afin d'acheter avec leur valeur infinie les âmes des pauvres pécheurs. O Jésus, dont le Visage est la seule beauté qui ravit mon coeur, j'accepte de ne pas voir ici-bas la douceur de votre regard, de ne pas sentir l'inexprimable baiser de votre bouche. Mais je vous supplie d'imprimer en moi votre divine ressemblance, de m'embraser de votre amour, afin qu'il me consume rapidement, et que j'arrive bientôt à voir votre glorieux visage dans le Ciel. Ainsi soit-il.”
(Prière de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face)
Premier jour: “Ils arrivent en un domaine appelé Gethsémani, et il dit à ses disciples: ‘ Demeurez ici tandis que je prierai.’ Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean. Et il commença à sentir de la frayeur et de l'Angoisse. Et il leur dit : ‘Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici et veillez.’” (Marc 14, 32-34)
Prière: "Sainte Face de Jésus, Face de douleur et l'amour, ayez pitié de nous!
Deuxième jour: "S'étant un peu avancé, il tomba sur la terre. Et il priait que cette heure, s'il était possible, s'éloignât de lui, et il disait: ‘Abba, Père, tout vous est possible, détournez de moi ce cálice. Cependant, non ce que je veux, mais ce que vous voulez!’ Et il vient et il les trouve endormis, et il dit à Pierre: ‘Simon, tu dors! Tu n'as pas eu la force de veiller une heure! Veillez et priez afin que vous n'entriez point en tentation. L'esprit est ardent, mais la chair es faible.’" (Marc 14, 14, 35 -38) “Et, se trouvant en Agonie, il priait plus instamment et sa sueur devint comme des gouttes de Sang, qui tombaient sur la terre.” (Luc 22, 44)
Troisième jour: “S'étant relevé de sa prière, il vint vers les disciples, qu'il trouva plongés dans le sommeil à cause de la tristesse. Et il leur dit: ‘Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous n'entriez point en tentation.’ Comme il parlait encore, voici venir une foule, et le nommé Judas, l'un des douze, les précédait. Il s'approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Et Jésus lui dit: ‘Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme!’” (Luc 22, 45-48)
Quatrième jour: "Et le Seigneur, s'étant retourné, arrêta son regard sur Pierre. Et Pierre se souvint de la parole du Seigneur, comme Il lui avait dit: ‘Avant que le coq ait chanté aujourd'hui, tu me renieras trois fois.’ Et étant sorti, il pleura amèrement." (Luc 22, 61-62)
Cinquième jour: "Et ceux qui le tenaient se moquaient de lui et le frappaient. Et lui ayant voilé la Face, ils l'interrogeaient, disant: ‘Prophétise! Quel est celui qui t'a frappé?’ Et ils proféraient contre lui beaucoup d'autres injures.” (Luc 22, 63-65)
Sixième jour: "Hérode le traita avec mépris, ainsi que ses hommes d'armes, se moqua de lui et, après l'avoir revêtu d'un vêtement de couleur éclatante, il le renvoya à Pilate.” (Lucas 23, 11)
Septième jour: “Alors Pilate prit Jésus et le fit flageller. Et les soldats ayant tressé une couronne d'épines, la mirent sur sa Tête, et le revêtirent d'un manteau de pourpre. Puis s'approchant de lui, ils disaient: ‘Salut, Roi des Juifs!’ Et ils le souffletaient.” (Jean 19, 1-3)
Huitième jour: "Comme ils l'emmenaient, ils saisirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait de la campagne, et ils le chargèrent de la Croix, pour qu'il la portât derrière Jésus. Or, il était suivi d'une grande masse du peuple et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Se tournant vers elles, Jésus dit: ‘Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants.’” (Lucas 23, 26-28)
Neuvième jour: “Près de la Croix de Jésus se tenaient sa Mère et la soeur de sa Mère, Marie, femme de Clopas, et Marie-Madeleine. Jésus ayant vu sa Mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa Mère: ‘Femme, voilà votre fils.’ Ensuite il dit au disciple: ‘Voilà votre Mère.’ Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui." Après cela, Jésus sachant que tout était maintenant consommé, afin que l'Écriture s'accomplît, dit: ‘J'ai soif.’ Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et l'ayant fixée au bout d'une tige d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: 'Tout est consommé’. Et baissant la Tête, il rendit l'Esprit.” (Jean 19, 25-30)